Ondines

Conques garnies de cendres et de chants
De mots perdus à l’audace du vent
à la face des éthers
amers ou délétères


Décor d’écorces imaginaires
Cuit par l’hiver de la voix

Dégénérescence des silènes
Et des mystères déficients
«Absalon ! Absalon !»

Depuis quand luttez-vous ?
Sirènes ... licornes ...
Ondines
noyées dans les cyberspaces

leurs traces



Est-ce lutter ?
La Joie de perdre -
Si reines et vaines

Brassant l’univers impersonnel
La vague absente
La crête toujours montante
Du réseau virtuel
Le seul espoir tangible
Des derniers désespoirs

Fragiles


Le même ciel câblé
sous-marin des océans

élan des absents

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