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Showing posts from 2013

Elle

Elle, c'est une femme pas comme les autres. Habitée par des multitudes, des foules ébahies qui l'idolâtrent. Des êtres blancs et noirs qui défilent sous ses paupières. Des êtres qu'elle a croisés, qu'elle a choisis, qui l'ont choisie. Parce qu'elle portait ces masques qui les représentent tous, ces livres et ces mots qui hèlent l'avenir. Un avenir commun. Un avenir à vivre. Dans la même cité, comme voisins. Sans barricades. Elle. C'est une femme racée jusqu'aux bouts des ongles. Elle est belle, mais l'est-elle ? Quel est ce noir tiré au blanc sous la peau. Cette transparence du regard qui transperce. Cet élan du coeur qui arrive comme une rafale et ravive la mémoire du sel. Elle, je la vois, et elle me voit. Enfin. A travers les jours et les années, à travers les siècles, notre art absent, ce que l'on n'en dit pas, rendu évident, tisse le lien d'une vision alchimique. Et c'est l'éternité qui s'off

Née anti-A

Anéantie, on vit dans ses pantoufles. On respire le temps et le temps nous aspire. On gobe l'univers, un souffle d'ogresse. On a tout le temps, et le temps nous a. Nous assimile à. On est heureuse du pouls, de la circulation du sang, dans les veines, toujours bleues, de la respiration régulière, des poumons qui se soulèvent, des muscles qui fonctionnent encore, moins bien que le cerveau. Peut-être. On sait qu'on ne sait pas, qu'on n'a jamais rien su, ou qu'on ne sait plus. On ronfle paisiblement, toute la vie. On fait le ménage. On n’a plus besoin de rêver. On est dans le rêve, on l'est. On sait qu'on ne sait pas. On est. On est l'anéantie, la femme absente. On a tout le temps, on a son temps, tout son temps. Le temps nous a. On sort par tous les temps, on sort. Le sort nous a épargnée, on est l'anéantie. On a des doigts au bout des mains, palmes d'alors. L'or brille, sourire du manchot. On n’est plus couchée ni courroucée. O

Wilfried Martens, mort ...

Wilfried Martens, mort ... je me souviendrai toujours de ce jour où, suivant mon cours de technologies au Parlement européen, il se leva, austère, intima le silence aux participants, pour me faire un discours de félicitations ... Impressionnant ... Ensuite, le croisant dans les couloirs il me remettait à chaque fois sa carte de visite : " Venez me voir ... " me disait-il d'un air concentré. Il n'oubliait pas. Je n'y suis jamais allée, et maintenant il est trop tard pour savoir ce qu'il aurait eu à me dire, ni ce qu'il avait vu en moi ...

Atelier

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Slam à l'Ö

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Samedi 1er juin, "Slam à l'Ö", organisé par la Commune de Forest.

Les RES, théories et pratiques

Demain, au CAL de Namur, sur la méthodologie des réseaux d'échanges de savoirs.

Tissé de mots ...

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