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Showing posts from November, 2020

Un peu transformée

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Un peu transformée par la magie de l'artiste peintre Eva Nothomb, rencontrée à l'asbl Omar Kayyam créée par Ahmad Aminian. Elle est très discrète et n'aime pas trop qu'on la cite, le contraire de sa cousine. Un jour elle a supprimé son compte facebook et a disparu comme ça, d'un coup... Elle m'a aussi offert un autre tableau où elle me voit en Impératrice du tarot. C'est une histoire singulière mais captivante. Ses toiles m'ont inspiré une série de textes légers pour elle, des poèmes. Elle me propose de m'aider à repeindre la maison, mettre des couleurs. Puis elle se ravise. Une autre amie antiquaire l'accapare pour mettre des feuilles d'or sur des meubles. Chez elle, Eva porte une mésange apprivoisée à l'épaule. 

Tu ne peux suivre que tes propres traces...

Le temps laisse des traces dans l'espace. Des traces en marchant, des traces en rêvant. Dans un espace temps donné, tu ne peux suivre que les tiennes, et encore… Impossible de retenir autre chose que des limites. Frontières, races. Ça trace dur quand il s'agit de lignes de fuite, à l'infini. Muscle creux, le cœur, bave aussi des sentiments. Empreinte du regard, le tableau... Bords, limites, cadre. Tracer : limiter. L'imiter. Dire « je » à sa place. Être enfin « dans les traces de ».             Sur les traces du mort tu poses déjà les tiennes. Tu ne peux que tirer un trait. Texte, image. De mes amis aussi il ne me restera que quelques tracés, quelques mots inconscients que je jette sur le papier à la pelle parce que de terre ils n'en ont pas voulu, fumée... regards, lueurs précaires, marques d'intelligence, nuée... ce sont nos traces carbone que l'on me pardonne... D'Icare à nos jours... je m'incendie en plein vol, une longue traînée de cire à mes

Amitié sur facebook

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Pourquoi ne pas écrire si tu écris

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  " Pourquoi écrire " n'élude en rien le questionnement inverse  car... pourquoi ne pas  écrire si tu écris ?

La société n'a plus besoin d'écrivains

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Des journalistes, oui, des autrices, oui, des chargés de com, des bibliothécaires, des codeurs, oui, des enseignants, certes, des éditeurs, des animateurs d'ateliers d'écriture OUI, des acteurs aussi, nos chers libraires. Mais... des écrivains ? ces... emmerdeurs... Et ils se plaignent toujours d'être des robinets qui fuient, et qu'on leur prenne tout de l'immatériel qu'ils produisent @rt@work. J'ai gardé la dernière clé alors que @work a été apposé à bien des marques depuis...et je l'ai retrouvé chez cette commission qui n'existait pas encore lorsque j'oeuvrais bénévolement dans le CA de... alors qu'ils étaient tous là avec leurs structures prêts à s'approprier la production "collective". @rt@work donc, ma création. La loi ne protège pas les idées. Je garde la dernière clé dans le coffre-fort du copyright, non peut-être. Et je réclame le changement des lois qui invisibilisent les créateurs, leur production immatérielle, et rend

Ce que le numérique fait aux littéraires

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Aujourd'hui, je viens de commenter une vidéo sur youtube "Ce que le numérique fait aux littéraires" geste des plus anodins aux XXIème siècles me direz-vous avec justesse.  J'y croise François Bon que j'avais déjà cité dans mon étude sur la fragmentation de l'auteur (2013, 50 euros) et qui est en soi un tiers-livre éparpillé sur la toile. Le hasard des rencontres fait qu'il a parlé avant moi sur ce même fil et il a dit :  «"ça sent la pourriture j'adore cette odeur» ô le charme sous-bois de tes vidéos !" Répercutant l'écho de la phrase d'une jeune femme sur écran il fait trace lui aussi. Traces numériques. En recopiant cette réaction spontanée sur plusieurs media (youtube, facebook, mon site, le site de Bela de la Maison des auteurs qui se trouve à 2 km de chez moi) avec chaque fois une légère variation pour indiquer la répétition différentielle je répercute ma trace et celle de ma résistance. A quoi résistons-nous en écrivant et que

Elégie à Graciela

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    Une mouette cendr é e a pris son envol Ses pennes blanches et noires tournoient en plein soleil * Graciela pleine de gr â ces * Valse vermeille L’oiseau Peng d é ploie ses ailes dans la dentelle des nuages Il rejoindra les rivages des mers du Sud * Graciela pleine de gr â ces * Ton pass é de brise l é g è re s’envole à l ’ horizon tel un essaim de papillons sur la robe de nuages dansants Ta voix morte tombe en flocons sur la gel é e des souvenirs tel un cristal bris é « Plantes des pieds ancr é es au sol Paumes tourn é es vers l’ é ternel Otez vos souliers Prenez l’ é nergie C’est une boule de lumi è re » * Graciela pleine de gr â ces * Ton â me diaphane valse en é coutant le chant du coq pousse les montagnes pour remplir la mer prend les astres et d é place les plan è tes Le vent balaie les derniers nuages o ù le ph é nix pose son nid * Graciela pleine de gr â ces L’amour ne meurt jamais * Il