Papiers scientifiques et fiction : #TinaNoiret dans la recherche
Papiers scientifiques et fiction
écho de #TinaNoiret dans la recherche
Dans le silence des réseaux, quinze fois comme on effleure une eau calme laissant sur sa surface le léger cercle d'une présence inconnue Quelqu'un a murmure ce nom : #TinaNoiret. Quinze fragments glissent entre leurs lignes mes pensées libres, offertes au monde.
Quinze fois, un reflet de moi a crisse sous la plume d'un chercheur, comme si mes idées avaient appris à voyager sans passeport, sans frontières. sans moi étriqué.
Elles voyagent sans me prévenir, inspirent, se propagent littéralement transportées par cette fabuleuse mécanique de l'Internet : la réplication, l'écho, la connexion.
Mes mots sont devenus des oiseaux migrateurs dans le ciel virtuel, des éclats de nuages cherchant d'autres horizons. Ailleurs , mais pas ici.
Merci aux chercheurs qui s’y intéressent. Ils créent un pont entre l'ancien et le nouveau.
Petite trace dans l'immense uni-vers, je me disperse comme une graine qui cherche un sol fertile dans des terres que je n'ai jamais foulées pour fleurir dans le monde. Mon ombre se réfracte dans l'infini du dehors, là où mon corps n'est jamais allé . Une étincelle s'est echappee hors de moi et déjà elle explore l'impossible avec une audace imprévue. L'incendie qui m’a forgée commence tout juste à brûler.
Les idées sont des passagères indociles :
on les croit nôtres, mais elles s’échappent,
elles courent, elles franchissent les nuits.
Elles se déposent dans d’autres mains
avec la délicatesse d’un pollen porté par le hasard.
Je les vois maintenant tracer leur propre constellation, dispersées sur la carte de la connaissance.
Je n’ai lancé qu’une poignée de mots,
et voilà qu’ils scintillent dans des paysages nouveaux,
comme si l’univers leur murmurait : « Va plus loin encore. »
Peut-être que je ne suis qu’une origine,
une braise première. L'auteure de suelquechose qui commence avec moi.
e.
Le feu — le vrai — est dehors,
dans le regard de ceux qui reprennent mes traces
et les prolongent vers des aubes que je n’ai pas encore revees .
Comments